Rainer Maria Rilke disait qu'il n'est point de paysage reproduit, peinture ou photographie, qui ne soit tout plein de celui qui l'a contemplé. Et moi qui connais Jacques, je l'aperçois toujours dans ses clichés, comme dans ces jeux de notre enfance où l'on devait retrouver un personnage caché dans le dessin.
Dans ses clichés, Jacques Saraben nous fait voir, n'en finit pas de nous révéler les beautés inépuisables de la nature. Et dans cela, rien de mystique, même s'il redonne à ceux qui savent voir le sens du sacré, même s'il nous fait la démonstration de visu que le paradis terrestre existe. Des photos à hauteur d'âme où, comme au Paradis, tout est affaire de lumière, une lumière si belle qu'elle peut éclairer une existence.
Michel Testut